Ils l’ont fait ! Battus lors du match aller à Jean Morin (13-22), les Nuitons ont réussi l’exploit de remporter la deuxième manche à Meyzieu, chez un 1er de poule invaincu jusqu’alors à domicile. Une performance néanmoins insuffisante (12-9) pour obtenir la qualification.

« On a fait le match parfait souligne à chaud, Cédric Borgeot. Avec l’appui du vent, on termine à 12-9 la fin de la première période (grâce à 4 pénalités de Loxton). On a eu davantage de difficultés en deuxième mi-temps, même si nous terminons la rencontre sur trois pénaltouches où nous sommes très près de conclure. » Le CSN a donc eu les balles de qualif’.

Dommage… « Au bilan il s’avère que le débours de la semaine passée était trop lourd à remonter. Il nous a juste manqué un brin de justesse et de lucidité dans les moments clés à Jean-Morin, reprend le co entraîneur nuiton. « Malgré tout nous avons la satisfaction d’avoir joué notre chance à fond. Si nous sommes éliminés, on tombe les armes à la main. Les joueurs ont tout donné dans l’engagement. Du coup, ils sont légitimement déçus. Le staff leur adresse un grand bravo. Pour eux comme pour nous c’est difficile de partir en vacances sur une telle performance ». La loi du sport peut-être effectivement parfois douloureuse.

Les Nuitons-Epleumiens ont subi hier la loi de costauds franciliens (9-27). Ils menaient toutefois encore 9-7 à la 60e …

Sur la pelouse d’Avallon, les Bourguignons, avec l’aide du vent, prennent les choses en main. Deux pénalités de Paumerat concrétisent cette emprise (6-0, 18e ). Mais à 15 contre 14, ils se montrent imprécis. Sous pression, Nuits-St-Apo. subit même. Clamart-Plessis-Meudon appuie sur le champignon. Suite à plusieurs charges au ras, le “menhir” Dauteuil plonge dans l’en-but (6-7, 27e ).

Les 20 minutes qui suivent sont de nouveau à l’avantage des protégés de Vincent Lechenaut. Piqués au vif, ils mettent leurs adversaires sur le reculoir. Après un échec à la 34e , Paumerat redonne l’avantage à ses couleurs (9-7, 47e ).

L’espoir perdure. Les deux formations se tiennent jusqu’à neuf minutes du terme. Sur une mêlée dont ils ont pourtant le bénéfice de l’introduction, les Nuito-Epleumiens craquent. Les banlieusards parisiens jouent la pénalité à la main et avancent. Nuits-St-Apo. est sanctionné à nouveau. Cette fois-ci, Pinchon tente et passe la sanction entre les perches (9-10, 61e ). Il récidive des 50 mètres sur le renvoi (9-13, 62e ). Dès lors, les Bourguignons sont groggy. Leurs opposants déroulent et trouvent la faille sur une action d’école conclue par Colas (9-20). Pinchon clôturant les débats sur un service de l’impressionnant Patche-Killamu. « On rate le coche en 1re période », assure Lechenaut. On se complique la tâche dans le jeu au pied et dans l’alternance. » Le score final est lourd mais ces p’tits jeunes n’ont pas démérité…

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Bénéficiant de l’avantage d’une forte bise, Nuits s’applique à occuper le camp adverse dès l’entame de ce choc face à Meyzieu en 32e de finale aller. Loxton, grâce à deux pénalités concrétise les fautes adverses (0-6, 16e ). Les deux équipes s’observent et le match reste fermé.

Notturno réduit le score de façon identique (6-3,18e ). Malgré quelques opportunités (22e , 28e ), la finition n’est pas au rendez-vous côté nuiton. Sur un renvoi, Boissard est à deux doigts de se faire contrer. Meyzieu attend manifestement la pause, d’autant que Notturno a remis les deux équipes à égalité (6-6, 34e ). En toute fin de période, le volontaire Schiavon, inscrit un essai suite à un temps fort rondement mené par les locaux (13-6, 40e ).

La deuxième mi-temps débute mal pour les locaux (carton blanc et pénalité). Même réduits à 14, les Nuitons parviennent à produire un jeu plein de conviction et d’intelligence, contenant les Rhodaniens dans leur camp. Mais, comme souvent, la finition n’est pas au rendez-vous à l’image d’un lancer pas droit dans les 22 mètres adverses. Meyzieu revient alors à quasi-hauteur (13-12, 64e ), puis prend l’avantage sur une nouvelle pénalité (13-15, 73e ). Soucieux de se donner les meilleures chances pour le retour, les visiteurs à 15 contre 14 accélèrent et, au terme de plusieurs temps de jeu, Viera signe un essai en coin (13-22, 80e ).

Le CSN peut seulement s’en vouloir de n’avoir pas suffisamment soigné la conclusion de ses mouvements. A condition de corriger ce paramètre le CSN peut y croire, et l’heure n’était pas a la résignation après la rencontre. Alors qui sait ?

Après avoir arraché le dernier strapontin qualificatif à l’issue d’un terrible combat à Belleville (victoire, 6-5), le CSN jettera toutes ses forces ce dimanche à Jean-Morin (15 heures), dans cette aventure que représentent les phases finales.

Son statut de premier de poule et l’ordre des matches font de Meyzieu le favori de cette double confrontation. Cela dit, « les phases finales, c’est une compétition particulière où la logique n’est pas toujours respectée », souligne Cédric Borgeot. Il s’agira pour le CSN de jouer ses atouts à fond, sans compromettre ses chances pour le retour. L’affaire s’annonce délicate mais jouable. Les Rhodaniens s’appuient sur un bilan de 52 essais marqué pour 12 encaissés lors de la saison régulière.

Parole à la défense

Si celui des Nuitons paraît plus modeste avec 32 essais marqués, ils terminent cependant première défense de la poule 7 (15 essais encaissés). « Autant dire qu’aucune des deux équipes ne se laissera a priori transpercer » veut croire le technicien local.

Sans vouloir dévoiler sa tactique ni sa connaissance de l’opposition, le technicien nuiton se souviendra sans doute avoir acquis l’année dernière face à ce même adversaire, une victoire bonifiée à Nuits et un bonus défensif à l’extérieur.

De quoi nourrir un espoir raisonnable de passer ce tour, pour prolonger un bonheur que les joueurs et le staff n’avaient plus connu lors des deux dernières saisons.

Sérieux, disciplinés et globalement supérieurs aux Parisiens de Terres de France Rugby (Seine-Saint-Denis), les juniors du CS nuiton joueront les 16es de finales de leur championnat de France ; au contraire de l’équipe B et des moins de 16 ans d’ABCD XV, qui quittent la compétition aux termes de scénarios cruels.

La déception est surtout vive du côté de la B, exemplaire tout au long de la saison et encore auteur dimanche d’une formidable première demi-heure (13-0 puis 13-5 à la pause) face à Bellegarde. Rejoints sur pénalité à la dernière minute (13-13, 79e ), les Nuitons craqueront physiquement en prolongations (13-19) après avoir tout donné, selon le co-entraîneur Benoit Chapuis : « Il ne faut pas avoir trop de regrets, on est tombé sur une belle formation mais les gars se sont montrés à la hauteur, vaillants et entreprenants jusqu’au bout. On a juste manqué d’un peu d’endurance ».

Même issue pour les plus jeunes joueurs de l’entente ABCD XV (championnat Gaudermen), battus sur le fil par Béziers (18-19) en barrage d’accession aux 8es de finales, que seules leurs aînés (17 ans, Alamercery) disputeront dimanche à Bort-les-Orgues (Corrèze) face à Agen.

Seule bonne nouvelle du week-end, le solide succès (19-0) ramené de Clamecy par les juniors du trio d’entraîneurs Da Silva/Marget/Lécheneaut, satisfaits par le résultat et la manière : « Même s’ils ont manqué quelques occasions pour plier le match plus tôt, les jeunes ont respecté les ­consignes et sont restés solides sur les fondamentaux du jeu. C’est parfois simple, le rugby ».

Suite de l’aventure, dès dimanche, pour les 16es de finale contre l’Entente Garches/Vaucresson (Hauts-de-Seine).

Grâce à un ultime coup de collier à Belleville lors du dernier volet de la phase régulière, les Nuitons se sont offert un supplément savoureux à savoir le droit d’affronter Meyzieu en phases finales (aller le 4 mai à Nuits et retour le 11 mai dans le Rhône).

Un dessert qu’il s’octroie après un exercice chaotique : « A Belleville, on a quatre occasions nettes que l’on doit concrétiser et que l’on ne met pas », déplore Régis Parot qui poursuit dans la même veine : « On ne sait pas tuer les matches. À chaque fois que l’on est dans une situation confortable, cela ne nous réussit pas. Déjà, l’an passé face à Vizille, c’était la même chose. On a alterné le chaud et le froid. »

Alors qu’il aurait pu entériner sa qualification face à Couches à la maison, le CSN a donc été contraint de cravacher jusqu’au bout. « On est dans la réaction et non dans l’action. Malgré tout, sur le coup, il faut rendre hommage aux Couchois qui ont aligné huit succès en neuf matches sur la phase retour. »

« Le vivre pleinement »

Il a donc fallu attendre les matches couperet comme celui de dimanche dernier pour voir le CSN se retrousser les manches et faire honneur à son potentiel. Tavaux à domicile en est un autre exemple avec une victoire bonifiée à la clé. « Un groupe faible ne gagne pas à Belleville. On est sûr d’avoir du mental ! Maintenant, on doit en avoir à tous les matches, c’est plus compliqué même si cette qualification est une récompense. Les mecs ont fait preuve de persévérance », note pour sa part Cédric Borgeot.

Un poil de constance dans l’effort s’avère requis donc pour aborder Meyzieu (1er de la poule 8) comme il se doit. Car après deux années sans phases finales, Nuits renoue avec ce plaisir : « L’an passé, on a croqué la cerise (le CSN avait fini 5e ). Cette année, on a le gâteau ! », schématise Borgeot. « Ce sera une super fête du rugby. On va la vivre pleinement », conclut Régis Parot.

Rendez-vous donc dans quinze jours à Jean-Morin.

Les Nuitons devaient l’emporter à Belleville pour être assuré de participer aux 32e de finale, le dimanche 4 mai à Jean-Morin (contre Meyzieu, leader de la poule 8). Le contrat est rempli grâce à ce succès (6-5). « On tire un énorme coup de chapeau aux joueurs qui ont dévoilé un courage et une abnégation exemplaires », souligne Cédric Borgeot.

Il le fallait car si les Bourguignons s’attendaient à être reçus à l’ancienne, ils n’ont pas été déçus. « Ils ont relevé la première mêlée, ça a donné le ton. Ils ont mis des pains tout le match et voulaient casser du Nuiton. D’ailleurs, ils ont écopé d’un carton rouge (25e ). On leur a rendu coup pour coup non pas dans la violence mais par nos placages offensifs. On repart avec trois nez cassés et une épaule en vrac. »

Habituellement indisciplinés, les Nuitons se sont donc acheté une conduite pour l’occasion. Au contraire, grâce à Loxton, ils ont converti deux pénalités consécutives à des fautes adverses (3-0, 5e et 6-0, 30e ).

« Tendu comme un string ! »

Sans être forcément en danger, le CSN a dû toutefois serrer les rangs jusqu’au bout. Son co-entraîneur, Cédric Borgeot a d’ailleurs failli en faire une attaque… « Couches avait commencé 15 minutes avant nous. J’étais en fil rouge avec eux et je savais qu’ils avaient gagné face à Villars-les-Dombes (16-15). Il fallait absolument garder ce point d’avance. J’étais tendu comme un string ! » Les Nuitons et leur coach ont tenu et les voici en phases finales

Les Nuitons jouent leur saison aujourd’hui sur la pelouse de Belleville (15 heures). Actuellement quatrièmes de leur poule avec trois longueurs d’avance sur Couches (qui reçoit le leader, Villars-les-Dombes) et cinq sur leurs adversaires du jour, les Côte-d’Oriens sont en ballottage favorable.

Ils ont leur destin entre leurs mains puisqu’un succès les enverrait tout droit en phases finales. La situation se complique si ces Nuitons venaient à chuter ou faire match nul dans le Lyonnais. Il faudrait alors soit sortir la calculatrice soit appeler des Couchois également sous pression. « C’est un 64e de finale. On attaque les phases finales un tour avant tout le monde », assure Cédric Borgeot, conscient des données du problème dominical.

« On a notre avenir entre nos mains ou nos pieds. Il faut oublier nos erreurs passées et surtout ne pas se poser de question. J’aimerais bien ne pas avoir à téléphoner à Couches. On part à la guerre. »

Discipline

Le co-entraîneur nuiton sait qu’un 32e de finale se mérite. « Belleville ne nous fera pas de cadeau. S’ils peuvent nous enterrer, ils le feront. Ils ont pris 30 à 6 à l’aller, ils s’en souviennent. Ils vont nous provoquer, c’est leur unique salut. C’est à nous de ne pas disjoncter ni se jeter dans la gueule du loup. La discipline est la clé de ce match. »

Souvent à la faute cette saison, le CSN doit effectivement régler le curseur pour ne pas ranger les crampons prématurément avec pléthores regrets en prime.

Après une entame difficile contre Buxy (2 essais à 2 à la dernière minute), puis un match sans opposition face à Auxerre (victoire 15 essais à 0), les Nuitons ont réalisé une démonstration de jeu à sept en demi-finales. Opposée au favori Nevers, Nuits imposera un pressing constant avec un ballon quifinit huit fois derrière l’en-but, laissant les Neversois médusés. En finale, les Nuitons retrouvent Buxy qui ouvre le score d’entrée par un essai en force. Mais les treize joueurs de l’étonnant collectif nuiton, tous plus motivés les uns que les autres, impriment un tel rythme que les gros gabarits adverses ne peuvent pas suivre et s’inclinent 7 essais à 3. C’est donc un nouveau titre obtenu par le collège Félix-Tisserand et les élèves de Philippe Besson. Les entraîneurs Stéphane Germain, Thomas Kohler et Gaëtan Boissard peuvent être fiers de leurs troupes qui ont maintenant rendez-vous le 9 avril à Montargis pour les championnats inter-académies, qualificatifs aux ­finales nationales.

c’est un CSN convalescent qui a entamé dimanche son match face au dernier de la poule, Dole. « Le match perdu à domicile face à Couches pesait encore dans les esprits, note Cédric Borgeot. Après un nécessaire lavage de cerveau, les joueurs ont tout de même assuré l’essentiel, même si tout n’a pas été parfait dans l’engagement, la créativité et la finition. Mais l’important était de respecter l’adversaire en cherchant à asseoir le score avant de penser à inscrire les essais en vue du bonus offensif ».

Le danger couchois…

Un quatrième bonus offensif est engrangé (pour 5 défensif). L’objectif est atteint pour le CSN qui peut aborder la dernière rencontre à Belleville (20 avril) en gardant intactes ses chances de qualification par le biais de la quatrième place.

Même si différents scénarii peuvent encore avoir cours, le CSN doit se concentrer sur la victoire, moyen le plus sûr et efficace de se qualifier sans coup férir. En effet, Saint-Claude a grillé toutes ses cartouches en s’inclinant (20-3) à Besançon et Belleville doit l’emporter par plus de 25 points d’écart sur Nuits, bonus offensif à la clé, pour coiffer ces mêmes Nuitons sur le poteau. Seul Couches peut encore en toute logique ravir cet accessit aux Côte-d’Oriens. Pour cela, les hommes de Francis Trapet doivent espérer un faux pas de Nuits à Belleville (même sur un écart moindre) tout en signant une victoire dans le même temps face au solide leader de la poule, Villars-les-Dombes.

Pas simple mais possible. Après une semaine de repos, les Nuitons affronteront le dimanche 13 avril, le Stade dijonnais en amical afin de rester dans le rythme avant cette ultime rencontre décisive.

L’opération portes ouvertes organisée par le CS nuiton à l’occasion des derniers matches seniors à domicile s’est soldée par une belle réussite populaire et sportive.

Beaucoup de monde en tribunes et autour de la main courante mais aussi sur le pré où toutes les sections de l’école de rugby ont été présentées au public. Chaque catégorie (des U7 aux U15) a eu droit à son tour d’honneur suivie par de petits matches de démonstrations mis sur pied par les éducateurs.

Les parents ont apprécié le spectacle, comme la bonne centaine de partenaires et d’élus invités par les dirigeants. Le président Daniel Bonvalot a salué ce soutien indispensable à la santé d’un club qui tient à grandir encore, en projetant la construction d’une salle de musculation dans l’enceinte du stade.

Côté sportif, les deux affiches face à Dole, bien qu’un peu déséquilibrées, ont permis aux locaux d’assurer le spectacle. Avec la bagatelle de dix essais inscrits, l’équipe B c’est imposé sur un nouveau score fleuve (71-6) tandis que l’équipe première a rempli son contrat en empochant le bonus offensif face aux Jurassiens (44-3).

Pour valider à coup sûr leur ticket d’accès aux phases finales, les joueurs de Régis Parot et Cédric Borgeot devront aller gagner à Belleville le 20 avril …

Avec deux pénalités d’entrée de jeu (6-0, 6e ), l’entame nuitonne est idéale. Le CSN face à Dole en quête d’un bonus offensif est sur les bons rails. Au demeurant les visiteurs montrent quelques velléités de jouer les trouble-fêtes et grappillent au passage (6-3, 16e ).

Nuits passe cependant la vitesse supérieure et se met à envoyer du jeu, ce qui met régulièrement les Dolois à la faute. Loxton enquille (12-3, 23e ). A ce stade, les essais font défaut. C’est affaire de patience. A force d’envoyer du jeu, Nuits met ses visiteurs sur le gril. Dans ce contexte c’est Orry qui, à la réception d’un ballon à suivre de Quentin Lecheneaut, va l’essai en coin (17-3, 32e ). Toujours dans la partie, les Dolois tentent en vain une réaction (35e , 36e ).

En roue libre

C’est le moment que choisit Loxton pour déclencher une attaque au large qui profite en bout de ligne à Bienfait (24-3,39e ). Une première mi-temps confortable en somme, qui appelle confirmation toutefois. Ce sera chose faite dès la reprise avec un nouvel essai signé Maxime Lecheneaut suite à une poussée collective relayée grand côté par Loxton (31-3, 41e ). Etouffant l’opposition, le CSN s’assure la quasi-totalité de la possession. Un nouvel essai, signé Belbenoit, concrétise cette hégémonie dans le jeu (36-3, 41e ). Le dernier essai nuiton est collectif (41-3, 61e ).

Avec cette victoire, fruit d’une prestation sérieuse et appliquée, le CSN réalise le minimum requis pour jouer sa dernière chance de qualification, le 20 Avril prochain à Belleville.

Les Alamercery ouvrent le bal et prennent rapidement les devants. Suite à une touche gagnée dans les 5 m Lillois, les locaux constituent un maul qui est repris devant la ligne. Le jeu rebondit au large, jusqu’à l’aile de Leguen, qui déborde et aplatit (7-0, 11e). Concentrés, les joueurs d’ABCD XV maintiennent la pression dans le camp adverse. Après une nouvelle touche, Genieux donne main-main à Lancrenon, qui double la mise (14-0, 23e).
Les locaux semblent alors installés dans la rencontre mais concèdent un essai sur une interception de Mayeur (14-5, 26e). La réaction d’ABCD XV ne tarde pas. Après plusieurs temps de jeu dans les 22 lillois, une vague au large trouve Goujon, qui va à Dame (19-5, 35e). Agressifs dès le retour des vestiaires, l’entente aggrave la marque suite à un coup de pied par-dessus de Lalarme, qu’il récupère pour marquer (26-5, 41e). Peu après, Jallat démarre après un ruck, dépose toute la défense et plonge dans l’en-but (31-5, 49e). A l’heure de jeu, une nouvelle relance d’ABCD XV enterre un peu plus les Lillois, Lalarme offrant à Jallat un doublé (38-5, 60e). Lille tente de réagir mais n’obtient qu’une pénalité (score final 38-8).
Mathieu Tassin dresse un constat mitigé : « le contrat est rempli : on a pris cinq points et été efficaces. Le regret, c’est notre irrégularité. Il va falloir travailler l’état d’esprit, qui décidera de l’issue de la saison ». Constat partagé du côté des Gaudermen : le bonus offensif est là mais ne comble pas les coaches. En cause, l’entame très difficile, qui voit Lille prendre rapidement les devants. « Notre début a vraiment été poussif », explique Raphaël Boyé, « on a été mis en difficulté sur les fondamentaux et la défense était sur courant alternatif ».
Cédric Pasteur ajoute : « On est inconstants, on se découvre un point fort par match, mais on n’arrive pas à en profiter la semaine d’après ». Toutefois, le duo loue la réaction de leurs troupes, auteurs de quatre essais. Il reste encore un match à ABCD XV, à Bourg-en-Bresse, pour terminer les réglages avant les phases finales.
Jonathan Ros

ALAMERCERY : ABCD XV – LILLE : 38-8
Dijon (Stade Bourillot) – ABCD XV – Lille : 38-8 (19-5). Arbitre : M. Perrot (Bourgogne), 150 spectateurs.
ABCD XV : 6 essais Leguen (11e), Lancrenon (23e), Goujon (35e), Lalarme (41e), Jallat (50e, 60e),  4 transformations Bentaïba (11e, 23e), Lalarme (41e, 60e).
Lille : 1 essai Mayeur (26e), 1 pénalité Ouadouri (69e)
GAUDERMEN : ABCD XV – LILLE : 24-7
Dijon (Stade Bourillot) – ABCD XV – Lille : 24-7. Arbitre : M. Martin (Bourgogne), 150 spectateurs. ABCD XV : 4 essais Boureau, Nelaton (2), Bats, 2 transformations Bats.
Lille : 1 essai, 1 transformation.

Quel sera le visage du CSN pour cette dernière rencontre à domicile de la saison régulière ?

Verra-ton évoluer la formation qui s’était nettement imposée face à Tavaux, le 23 février dernier où celle qui a rendu une pâle copie dimanche dernier à domicile face à Couches ?

Les repères sont actuellement brouillés du côté de Nuits, tant du côté des joueurs que du point de vue du staff.

« Plus à tergiverser »

Tout le monde cherche à comprendre les raisons de cette déception et à trouver les clés pour sortir de la situation compliquée dans laquelle s’est placé le club. On assistera sans doute aujourd’hui à Jean-Morin (15 heures) à une opposition de styles entre des Dolois, derniers de poule, débarrassés de la pression du résultat et des Nuitons pour lesquels la notion de résultats primera sur toute autre considération. « Il n’y a plus à tergiverser, tranche Borgeot. Nous devons tous, staff comme joueurs, nous assumer. C’est la seule solution si nous voulons nous sortir de ce mauvais pas. Il faut impérativement empocher deux victoires pour les deux derniers matches. C’est encore faisable car, si nous sommes déçus, nous ne sommes pas pour autant abattus. »

Premier élément de réponse aujourd’hui pour le CSN sous les coups de 17 heures.

Brillants face au PUC (victoires 66-3 et 29-0), les Alamercery et Gaudermen d’ABCD XV souhaitent maintenir le cap face à Lille, à partir de 10h30 à Bourillot. Après un début d’année 2014 très morose (un nul et deux défaites), les Alamercery ont su réagir avec la manière en écrasant le PUC (66-3).

Face à la lanterne rouge nordiste, Lille, l’objectif sera d’assurer la 2e place. « On est optimistes, mais on doit rester humbles, prévient Mathieu Tassin, il va falloir de l’application et de la concentration. Ce qu’il nous manquait, c’était la concrétisation, on a su le faire contre le PUC, avec en plus du jeu, maintenant on a deux matches pour confirmer ».

Phases finales en vue

Favoris, les joueurs d’ABCD XV ont à cœur de se rapprocher du leader clermontois, mais doivent compter sur un coup de pouce du destin pour finir en tête. « Le plus important, et le plus dur à construire, c’est l’osmose entre les joueurs, reprend Mathieu Tassin, c’est ça qui nous permettra peut-être d’aller loin dans la compétition.

Même son de cloche du côté des Gaudermen, bien que la 3e place leur paraisse acquise. « Le classement est figé, reconnaît Raphaël Boyé, « on est à peu près certains de finir barragistes, mais on reste concentrés sur les deux derniers matches, dans l’optique de préparer au mieux ces barrages ».

La fin des phases de poule permet de peaufiner notamment la constance, qui a pu faire défaut à l’aller. « On avait gagné en faisant le minimum, se souvient Boyé, cette fois, à nous de continuer d’avancer en défense, pour ne pas prendre d’essai et repartir avec cinq points. Engranger de la confiance sera donc le maître mot de la journée.

Comme chaque année, les dirigeants du CS nuiton ont souhaité donner un caractère festif à ce baisser de rideau. L’entrée sera donc gratuite et la journée commencera, dès midi, avec la présentation de l’école de rugby.

Vitrine et fierté du club, ­celle-ci mettra à l’honneur toutes ses composantes (des U7 aux U15) encadrées par une vingtaine d’ éducateurs.

Pour ce dernier rendez-vous, le président Daniel Bonvalot et les membres de la commission Sponsoring, dirigée par Michel Collin, accueilleront aussi tous les partenaires du club. L’occasion d’échanger et d’apprécier ensemble le spectacle sportif qui débutera, à 13 h 30, avec la rencontre de l’équipe B face à Dole.

Auteurs d’une saison très réussie (seulement deux défaites), les joueurs de Benoît Chapuis et René-Pierre Alloix voudront briller une dernière fois devant leur public tout en défendant leur place de leader.

L’équipe A devra, elle, faire le plein de points face à la lanterne rouge pour s’offrir une finale à Belleville. En espérant, dans le même temps, un faux pas de ses concurrents directs.

Stade Jean-Morin, ce dimanche, entrée gratuite : à midi, présentation de l’école de rugby ; à 13 h 30, avant-dernière journée Excellence (B) : CS nuiton (B) – US Doloise (B) ; à 15 heures, avant-dernière journée de Fédérale 3 : CS nuiton – US Doloise.

Tandis que l’équipe fanion encaissait à la dernière minute une pénalité fatale (défaite 16-18) qui les privera peut-être des phases finales, l’équipe réserve, les cadets et les juniors ont réussi trois scores fleuves. La B a dominé Couches, permettant aux joueurs du duo Chapuis/Alloix de signer une quatorzième victoire en seize matches. Six essais ont sanctionné la supériorité des locaux qui recevront Dole, dimanche.

Belle copie rendue également par les cadets (championnat Teulière) qui craignaient pourtant l’entente Creusot/Couches/Montceau. Le premier des quatre essais inscrits par Retière a déclenché une avalanche de points (61-0 au final) qui permet au groupe de rester à la deuxième place avant d’aller défier le leader Besançon, samedi.

Face au même adversaire, les juniors défendront leur fauteuil de leader, conforté par le tranquille succès (45-3) obtenu samedi. Il s’agira pour les deux groupes de préparer au mieux les matchs couperets des phases finales, qui devraient débuter mi-avril.

Nuits se complique la tâche

Sur ses cinq derniers matches, dont trois à l’extérieur, le CSN a capitalisé 19 points sur 25. Après avoir suscité davantage d’interrogations que de certitudes par le passé, est-ce à dire que Nuits a franchi un palier ?

Indéniablement oui : « Les joueurs ont pris conscience de leurs capacités à produire du jeu et aussi de l’exigence qu’ils doivent avoir par rapport à eux-mêmes. La Fédérale 3 d’aujourd’hui réclame des sacrifices et un investissement personnel permanent. Ils ont su trouver le bon déclic », affirme Cédric Borgeot

Le rôle du staff s’en trouve facilité, à charge pour lui de veiller à maintenir l’équilibre entre une salutaire humilité et la confiance en soi nécessaire pour aborder tous les matches par le bon bout.

« Le travail paye, constate de plus Borgeot. On ne peut que constater qu’après 15 journées, Nuits affiche la meilleure défense de la poule avec 14 essais encaissés. Il faut y voir la patte de Jean Jacques Rénier, le préparateur physique maison, car rares sont les équipes capables de maintenir le rythme au-delà de la 60e minute ».

On peut compter sur le staff nuiton pour ne pas s’endormir sur ses lauriers pour atteindre l’objectif à savoir la qualif’.

Dans la continuité de ses précédentes productions, le CS Nuits a signé à Montchanin une nette victoire, qui plus est chez un concurrent direct pour la dernière place qualificative.

La satisfaction était hier soir à la fois très contenue et très profonde. « On a dominé 80 % du temps, avec 95 % de ratio en touche note Cédric Borgeot, toujours précis et argumenté dans ses analyses. Nous avons exploité derrière quelques bons ballons. Nous avons envoyé du jeu, avec à la clé quelque déchet, ce qui est inévitable. Mais l’essentiel est là, les joueurs ont assumé et se sont fait plaisir ».

Une grosse maîtrise

Bien articulés autour de leur 3e ligne omniprésente et surtout très bien structurée autour de son maître à jouer l’ouvreur, Loxton, à aucun moment du match les visiteurs ont donc été réellement mis en danger.

D’ailleurs sur le coup d’envoi les Montchaninois sont déjà à la faute ce qui, permet à Loxton de faire admirer sa précision au pied. Dominateurs dans les rucks, entre autres, les Nuitons profitent d’une prise de balle en touche à 5 m de la ligne d’en but locale pour inscrire un premier essai. Loxton se donne un peu plus d’air en ajoutant trois points. Les cartons fleurissent. Montchanin résiste. Revenus avec de meilleures intentions les Saône-et-Loiriens investissent le camp adverse, mais bien vite Nuits reprend le dessus. Une troisième tentative permet à Decian d’aplatir sans opposition ou presque. Avec la transformation de Loxton l’addition devient salée (20-3). Pourprix l’adoucit quelque peu. Boissard venu s’intercaler en bout de ligne enterrant rapidement les derniers espoirs.

En surclassant Tavaux dimanche à Jean Morin, le CSN se donne le droit de prétendre à une fin de saison plus en rapport avec ses ambitions.

La satisfaction était de mise à l’issue de la rencontre face au deuxième de poule, notamment du côté du public qui n’avait pas eu droit à pareille fête depuis trop longtemps. Le staff n’était pas en reste, lui qui a vu se révéler sous ses yeux un potentiel jusqu’ici imparfaitement illustré. « On a réussi à mettre en place sur un match entier tout ce qu’on recherchait depuis le début de la saison. On a été bons en conquête, en produisant de plus des ballons propres pour nos trois quarts », se réjouit Borgeot. « Le collectif est ressorti. Les titulaires ont fait leur boulot et les remplaçants ont apporté leur pierre à l’édifice. »

Ce résultat ponctue une série positive qui voit le CSN sortir avec un 15/20 d’une série de quatre matches dont deux à l’extérieur. Plus que jamais Nuits est dans les temps de passage par rapport à son objectif.

Sur ce, il n’est pas question d’euphorie du côté nuiton où l’on entend de plus garder le sens de l’humilité. « On avait besoin d’un tel match pour prendre conscience de notre potentiel. Il nous faut à présent garder les pieds sur terre. Il faut savourer mais aussi digérer. Avoir battu Tavaux avec un bonus offensif ne signifie pas que nous gagnerons à Montchanin sans faire d’efforts », prévient Borgeot.

Dans l’immédiat, l’heure est au repos et à la régénération des organismes durement sollicités par les terrains hivernaux. Reprise de l’entraînement le 4 mars avant le déplacement périlleux sur le pré montchaninois.

Les -19 ans du CSN et de Saint-Apollinaire sont actuellement premiers de leur poule avec quatre longueurs d’avance sur Besançon-Vesoul. Une formation qu’ils ont d’ailleurs dominée (9-5) sur leur terrain. Déjà qualifiés pour les phases finales du championnat de France, ils défendront leur fauteuil de leader en Franche-Comté, le 29 mars prochain.

Quoiqu’il advienne lors de ce choc au sommet, ces Côte-d’Oriens peuvent se targuer d’un parcours somme toute de très bonne tenue. Victorieux entre autres de Beaune à deux reprises, les coaches que sont Pascal Marget et Jean-Luc Da Silva déplorent un seul accroc au costume. C’était à Nuits face aux voisins montchaninois (14-17).

Mais Epleumiens et Nuitons ont un caractère du genre féroce. Ils ont ainsi été rendre la pareille à ces Saône-et-Loiriens sur leur pré sans l’ombre d’un doute (15-3). Aussi, le staff peut être satisfait à l’heure actuelle de leurs minots : « On a une équipe qui a du mental. Les gamins savent aller au combat quand il le faut et techniquement, on a aussi des éléments très intéressants », confie le technicien. Ce n’est pas la dernière fessée infligée à Auxerre (66-0) à Ancey qui vient inverser la tendance. « Ça se passe vraiment bien », reprend Jean-Luc Da Silva. « Maintenant, on doit rectifier deux, trois choses dont notre indiscipline chronique. On commet trop de fautes bêtes. »

Car ce groupe ne veut pas en rester là. Il regarde au loin en direction du mois de mai avec les phases finales. « L’an passé, nous étions tombés en 8e de finale de Balandrade face à Montmélian, le finaliste du championnat. Aujourd’hui, on veut faire aussi bien voir mieux car les phases finales sont le meilleur moment de la saison. » Aucune raison donc de ne pas en profiter !

Finalement délocalisée à Ancey (vallée de l’Ouche) pour préserver les pelouses du stade Jean-Morin, la rencontre opposant les juniors de l’Entente Nuits/Saint-Apollinaire à leurs homologues auxerrois a permis aux premiers nommés de reprendre la tête de leur groupe à l’approche des phases finales.

Quasi assurés de participer à celles-ci, les joueurs de Pascal Marget et Jean-Luc Da Silva ont livré un match sérieux et maîtrisé sous une pluie continuelle. Malgré ces conditions délicates, Nuits a multiplié les initiatives et proposé un jeu abouti, dépourvu de fautes de mains. Si les Icaunais ont résisté un gros quart d’heure, ils ont ensuite ­sombré face aux déferlantes nuitonnes pour encaisser au final onze essais.

Battus à une seule reprise cette saison (face à Montchanin/Buxy), les Nuitons joueront sans doute leur place de leader lors de la dernière journée à l’occasion du déplacement chez leur dauphin ­bisontin.

Championnat de France Phliponeau, journée 11, Nuits/Saint-Apollinaire – RC Auxerre : 68-0. Classement : Nuits/Saint-Apollinaire, 49 points ; 2. Besançon/Vesoul, 44 points ; 3. Buxy/Montchanin, 34 points, etc.

Nuits a réalisé dimanche le match référence que le staff appelait de ses vœux. Les Nuitons y ont ajouté la manière en étouffant Tavaux, le deuxième de la poule.

L’entame visiteuse est tonique et fait planer un danger immédiat sur le camp nuiton. Mais Dumard, une première fois, ne trouve pas la bonne hausse (5e ). En plein cœur de l’orage, Boissard met les cannes et signe un essai qui donne un autre tour à l’affaire (7-0, 6e ).

Si Chaumard ramène les siens à portée sur pénalité (7-3, 9e ), ce sont les Nuitons qui enchaînent les temps de jeu. Repris de justesse avant la ligne (12e ), ils capitalisent ensuite par Loxton sur la possession suivante (10-3, 14e ). Le CSN joue dans le camp adverse et produit du jeu. On se demande encore comment un monumental groupé pénétrant n’aboutit pas à l’essai (18e ). Suite au carton jaune de Manière (25e ), Tavaux réduit la marque sur un drop (10-6, 29e ). Peu avant la mi-temps, Loxton ne manque pas l’occasion de creuser l’écart (13-6, 37e ). Dès la reprise Vernet signe un essai tout en opportunisme et détermination. La machine visiteuse est enrayée. Par deux fois Dumard manque la cible (46e , 49e ).

Les Jurassiens multiplient les pertes de balle en touche (52e , 56e ). Nuits déroule. Mis sur orbite par Boissard, Orry est repris de justesse (72e ). Sur l’action suivante, il est en bout de ligne pour signer un bel essai (32-6, 74e ). La réaction d’orgueil de Tavaux survient trop tard (32-13, 78e ) pour remettre en cause le bonus offensif acquis de belle façon par un CSN des grands jours.

Le staff nuiton en a conscience, la qualification passera par une grosse performance à domicile aujourd’hui face à Tavaux. Par ailleurs le classement actuel, avec quatre équipes en lice pour une seule place qualificative impose de ne plus abandonner de points en route. Les Nuitons sont au pied du mur.

En recevant Tavaux, deuxième de la poule, ils ont l’opportunité de valider leur bon parcours jusqu’ici jalonné de fortunes diverses, mais où ils n’ont jamais lâché, démontrant au passage de belles vertus collectives. « C’est l’heure de franchir un palier, note Borgeot. Potentiellement, ils nous sont supérieurs, mais, sur un match, tout est possible à condition de donner le maximum, de jouer juste et de n’avoir aucun regret en quittant le terrain. »

SOS réalisme

Les Nuitons veulent également effacer le souvenir d’un match aller où ils s’étaient montrés trop respectueux. « Nous avons évolué depuis, estime le technicien. On a amélioré certains points de notre jeu, notre approche des matches et le comportement des joueurs ont changé en conséquence. Les ingrédients à mettre dans un tel match, nous les connaissons : les priver de ballon, être agressif, assurer la conservation. Sans parler d’une bonne dose de réalisme. » On ne demande qu’à voir.

Nuits.- Boissard- Barbier, M. Lecheneaut, Bienfait, Vincent- (m) Tupinier, (o) Loxton – Chevassu, Manière, De Cian – Salmon, Schiavon (cap) – Lamy, Vigot, Giesterra. Remplaçants : Delangre, Belbenoit, Vernet, Leroux, J. Lecheneaut, Orry, Lamonica.

Dans une rencontre entre deux formations à égalité de points et à la lutte pour la quatrième place qualificative, l’enjeu est clair. Le CSN doit l’emporter à domicile pour devancer son rival.

Le contexte de ce match suggère que la tâche ne sera pas aisée pour Nuits. D’une part, Saint-Claude voudra en appeler sans tarder de sa défaite sur son herbe face à Couches dimanche dernier (10-12). Par ailleurs, le staff nuiton doit composer avec une ligne d’avants décimée avec les absences de Lamy, Bissey, Delangre et Bertheau.

Pas une mince affaire ! « Les remplaçants sont de valeur, souligne Borgeot, mais pour le coup, ils devront entrer dans le dur et se mettre au diapason sans tarder ». L’inconnue réside bien là. Indépendamment du contexte du match aller, quelque peu houleux (défaite 15-9), le co-entraîneur nuiton précise : « Nous ne sommes pas revanchards. Nous connaissons la valeur de Saint-Claude, performant devant avec un n°10 buteur de qualité. A nous de le priver de munitions. Il sera capital de valider la performance de Colmar. Nous sommes prêts ». A confirmer.

ABCD XV n’a pas fait le voyage à la capitale pour rien. Alamercery et Gaudermen sont en effet revenus avec un bonus offensif dans leurs valises.

Battus sur leur pelouse par Grenoble, les -16 ans devaient dévoiler leur capacité de réaction au Stade français. Malgré l’âpreté du combat, ils s’imposent 28 à 6 en inscrivant un troisième essai dans les tout derniers instants du match. De quoi ravir leur coach, Stéphane Germain : « On a été pragmatique et efficace. A la mi-temps, rien n’est fait (10-6) mais on a parfaitement géré au pied et défendu. »

Festival Gaudermen

Croquant à l’envi dans les intervalles, les trois quarts ont conclu des actions initiées sur groupés pénétrants soit un rugby complet au final. La machine est relancée. Les -17 ans ont également fait le plein. Victorieux (58-5), leur entraîneur, Raphaël Boyé peut esquisser un sourire. « Je suis hyper content des gars. Ils ont pris le match par le bout. On les avait missionnés sur l’agressivité. Ça a été fait. Ce n’était pas simple. Sur un terrain gras, il n’y avait que 11-0 à la pause. On a été réaliste. C’est mission accomplie ! »

Bon pour le moral en somme pour ces ABCD XV.

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Diminué par les diverses absences et les blessures, le CSN remporte néanmoins un succès important face à Saint-Claude à l’issue d’une rencontre globalement bien maîtrisée.

Choisissant de jouer face au vent, Nuits s’applique dans un premier temps à contenir l’adversaire loin de son en-but. Il y parvient en muselant des Jurassiens dont la défense représentait hier le seul atout. Passée la première frayeur lorsque Lavenant manque la mire de 22 mètres (3e ), le CSN contrôle la situation malgré un alignement assez peu performant (10e , 14e ).

Suite à un dégagement contré de l’arrière-garde visiteuse, Salmon jaillit pour signer un essai opportuniste (5-0, 14e ). Les visiteurs étant réduits à 14, les Nuitons profitent d’un temps fort pour alourdir le score sur une pénalité de Loxton (8-0, 23e ), puis ils maintiennent l’affaire en l’état jusqu’à la pause. Désormais adossés au vent, les Bourguignons produisent un énorme temps de jeu sur l’engagement. Il s’en faut de peu que Campano n’aille à dame.

Vigot a la patate !

Alors que les visiteurs peinaient à franchir la ligne médiane, Loxton inscrit une nouvelle pénalité (11-0, 43e ). Puis, il creuse l’écart suite à une nouvelle punition (14-0, 53e ). Saint-Claude perd ses illusions sur le coup avec l’expulsion de Fatou. Cependant, il faut attendre le bel essai de Vigot le long de la ligne de touche (21-0, 72e ) pour voir ces Nuitons faire le forcing. Le bonus offensif est à portée de mains. Trop tard toutefois ! Mais, l’essentiel est ailleurs pour le CSN, avant tout soucieux de s’imposer avec une équipe remaniée pour la circonstance.

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ARTICLE B.P. du mercredi 22 janvier 2014

Fédérale 3. Nuits s’est revigoré en Alsace

D’entrée, les Alamercery sont cueillis à froid. Un plaquage manqué et Grenoble a tôt fait de prendre les devants (0-7, 2e ). Sans paniquer, les locaux s’installent dans le camp isérois. Après plusieurs rucks, Bentaïba récompense le bon travail de ses avants (3-7, 24e ). Cinq minutes plus tard, Retière s’échappe au ras d’une mêlée. Il est repris qu’in extremis. Le jeu rebondit et dans le coin opposé, Leguen aplatit (8-7, 30e ). ABCD XV vire ainsi en tête à la pause.

Dès l’entame du second acte, Retière rate de peu l’occasion de creuser l’écart avant de devoir sortir sur blessure. En revanche, Grégoire ne tremble pas (8-10, 47e ). Mais Genieux réplique du tac au tac (11-10, 50e ). Sous une pluie battante, le match devient âpre, le combat physique l’emporte sur les velléités offensives. ABCD XV semble avoir le dessus mais craque sur un essai en coin de Genovese consécutif à plusieurs ratés (11-15, 57e ). C’en est trop pour les Bourguignons qui concèdent leur première défaite cette saison. Mathieu Tassin, le co entraîneur a du mal à masquer son désarroi : « C’est une grosse déconvenue », explique-t-il, « on maîtrise tout le match, surtout en mêlée, mais on prend un essai à la première minute et contrairement à Grenoble, notre jeu au pied n’est pas performant. »

Les Gaudermen sur le fil

En revanche, les Gaudermen se sont imposés de justesse (19-18). Menés tout le match suite à un essai “casquette”, ils ont su s’imposer sur un essai à l’ultime minute de jeu. Goillot joue rapidement une pénalité à la main et se fait reprendre à deux mètres du but. Trois temps de jeu plus tard, Mirotto largue les derniers défenseurs et va à Dame.

Un succès à l’arraché qui soulage le staff dijonnais. « On a su corriger les problèmes de libération en seconde mi-temps », ajoute l’entraîneur Raphaël Boyé, « mais ça s’est joué à peu de choses ». Enfin Cédric Pasteur loue les ressources mentales de l’équipe, qui y a cru jusqu’au bout.

Prochain rendez-vous pour les Côte d’Oriens : la semaine prochaine face au Stade français.

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ARTICLE B.P. du lundi 20 janvier 2014

Pour la reprise, le CSN n’a manqué ni d’initiative ni de volonté. Mais à défaut de réalisme rien n’était possible hier face à Villars. Ce visiteur s’est montré solide et décisif dans les moments clés du match.

Les Bressans affirment d’entrée leur potentiel. Leur première attaque met l’arrière-garde nuitonne à la faute. Mais Robin, de 35m, ne règle pas la mire (1re ). Leur premier ballon porté inflige 30 m aux Nuitons…

Loxton malheureux

C’est mal parti pour le CSN qui réagit toutefois rapidement par la vivacité de ses trois quarts. Boissard déborde mais son coup de pied ne trouve pas preneur (6e ). Puis une transmission défectueuse prive ce dernier, lancé comme un obus, d’un essai (8e ). Les temps forts locaux s’enchaînent mais Loxton est dans un jour sans (16e , 18e ). Pas découragés, les Nuitons insistent.

Mais l’efficacité est bressane. D’abord par Robin (0-3, 20e ) puis par un essai de l’ailier Sulpice suite à une attaque déployée (0-8, 40e ). En début de deuxième période, Nuits reprend le jeu à son compte. Mais Loxton ne trouve toujours pas la cible (41e ). Puis un rush de Decian soutenu par ses avants est repris in extremis face aux poteaux (47e ). Progressivement, Villars revient aux affaires puis calme les ardeurs locales. Robin enquille une nouvelle fois (0-11, 45e ). Les Nuitons multiplient les pertes de balle et Robin plie l’affaire sur pénalité (0-14, 71e ). Nuits s’incline et Villars poursuit tranquillement sa route.

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ARTICLE B.P. du dimanche 12 janvier 2014

Fédérale 3 (poule 7). Nuits contraint à l’exploit